Tiré du magazine paroissial L’Essentiel, secteur des Deux-Rives (VS), mars 2020
Texte de Jean-Marc Carron | Photo: DR
C’est par cette invitation de mon épouse que le jeûne est entré dans ma vie.
Une appréhension d’abord, vite dissipée après ma première rencontre avec le groupe des jeûneurs. La première semaine, la suppression graduelle des aliments solides et du café provoquent des sensations désagréables. L’absence de sel m’a beaucoup fait méditer ! N’est-ce pas le Seigneur qui donne du goût à ma vie ? Ce fut l’occasion de me recentrer sur l’état de ma relation à Dieu, dans la prière, le silence et la louange ; quand, de mes vignes, je contemplais les beautés de sa création, je me retrouvais en cœur à cœur avec Lui. Jeûner en couple m’a beaucoup aidé en deuxième semaine, quand on s’alimente seulement de liquide. A deux, le soutien de l’autre qui vit la même expérience nous fortifie. J’ai eu beaucoup de joie également à retrouver quotidiennement mes compagnons de route pour participer à un office, partager nos ressentis et suivre les enseignements de notre curé en partageant une tisane. Puis arrive le jour de gloire où l’on recommence lentement à se nourrir.
Du jeûne, j’en retire de belles rencontres fraternelles et spirituelles.
Un conseil : Le jeûne ? A consommer sans modération !